Le site de Mycènes (comme ceux de Tirynthe et de Pylos, date principalement du XVII au XII éme siècle avant JC).
Informations pratiques :
Site officiel : site archéologique de Mycènes
Téléphone : 2751076585
Ouvert tous les jours sauf certains jours fériés de 8h à 20h.
Entrée :
- 12 euros
- Gratuit pour les moins de 25 ans.
Prévoir :
- 2h de visite
- de l’eau
- un bon chapeau (absence total d’ombre)
Plus de sept siècles le sépare de l’acropole d’Athènes et des autres grands site de l’antiquité classique que sont Delphes, Olympie ou Épidaure.
Mycènes évoque : guerres et rapines, en un mot, le sang versé.
Mais c’est aussi, pour la Grèce continentale, la ville de :
- la premiere ouverture au commerce méditerranéen
- la première véritable civilisation organisée:
- avec l’apparition de l’écriture
- et la maîtrise de la métallurgie
Comment me déplacer à Mycènes ?
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Mythologie autour de l’histoire de Mycènes
C’est là que commence bien des tragédies grecs…
Atrée y fait servir à table des morceaux de ses neveux, entraînant toute sa descendance dans une malédiction.
Oreste influencé par sa sœur Électre, tue leur mère, estimant que le sacrifice de leur sœur, Iphigénie, tuée par leur père, Agamemnon, n’était pas une raison suffisante pour que sa femme Clytemnestre (leur mère), la fasse assassiner par Égisthe, son amant (A Clytemnestre (pas Agamemnon)) .
On frémit encore à l’évocation de tous les crimes et scandales entrelacés qui agitèrent la famille des Atrides.
Mais réduire les mycéniens à des monstres sanglants serait oublier qu’ils furent des peintres, des orfèvres hors pair, ainsi que de remarquables architectes, tant dans le domaine militaire, palatial que funéraire. Et Mycènes possède parmi les plus beaux exemples de chacun de ces arts. En haute saison, pas d’illusions, les cohortes de visiteurs gâchent un peu le plaisir. Alors, faites l’ouverture.
Le trésor d’atrée (tombeau d’Agamemnon)
Le trésor d’Atrée (premier site sur la gauche ) : Spectaculaire, c’est un chef d’œuvre d’architecture. Il s’agit en fait d’un tombeau royal datant de l’apogée de la civilisation vers 1300 avant JC, mais on le trouva pillé.
On y accède par une allée bordée de hauts murs qui montent et qui rappellent l’accès à certaines tombes égyptiennes. On parvient à une porte monumental dont le linteau inférieur pèse environ 120 tonnes. Ce qui explique le triangle vide au-dessus (à l’origine caché par une dalle d’une roche plus légère de 14,50 m de diamètres sur 13,20 m de hauteur).
Elle stupéfie par ses proportions et l’audace de sa construction.
Les pierres de la voûte sont admirablement assemblés en 33 rangés superposés, formant des cercles concentriques qui convergent jusqu’à la clé de voûte. Jolie résonance acoustique.
C’est certainement la construction la plus intéressante du site et peut être de la Grèce préclassique.
Sur la droite, une petite pièce sombre, dont l’entrée possède également le triangle de décharge, qui pouvait être une salle funéraire ou renferme le trésor. Malheureusement vous ne pourrez pas y pénétrer pour le chercher.
Le cercle royal et ses tombes :
Localisation : Environ 20 mètres, après la porte des lionnes, sur la droite.
Les 6 fosses tombales sont entourés d’une double paroi qui constituait une galerie couverte. Ces tombes royales sont antérieures à celle du trésor d’Atrée et datent du tout début de la civilisation Mycénienne (XVII éme siècle avant JC). Le trésor funéraire découvert dans ces sépultures et que Schliemann s’était empressé d’attribuer, en partie à Agamemnon, est remarquablement riche et celui-ci est exposé au musée archéologique d’Athènes (masques funéraires en or, épées ouvragés, poignards de bronze incrusté d’or et d’argent, …). Derrière le cercle se trouvait les maisons d’un quartier d’habitations.
Le tombeau d’Egisthe
A 50 mètres, le tombeau d’Égisthe, dont la coupole s’est effondrée. Appareillage de pierres sèches beaucoup plus rudimentaire. L’entrée est surmontée de trois énormes linteaux.
Le tombeau de Clytemnestre
Localisation : Le 2 éme site (300 mètres après la tombe d’Agamemnon).
Dans la ville basse, sur la droite, tout de suite après le guichet.
Fort bel appareillage de blocs de pierres datant de 1300 avant JC en forme de ruche ou tholos comme le trésor d’Atrée.
La porte des lionnes (Mycènes)
Localisation : En montant, en suivant le chemin cimenté.
Cette porte commandait l’entrée de la forteresse (on distingue encore les traces du pivot et du système de fermeture de la porte creusé dans le linteau.)
Elle est surmonté du même triangle de décharge que l’édifice précédent, mais celui-ci a conservé sa sculpture, l’une des plus connues au monde (c’est tout de même le plus vieux relief monumental d’Europe).
On se demande d’ailleurs, vu toutes les guerres qui ont ravagé le site, comment ces lionnes ont réussi à s’arracher des griffes du temps.
En fait, elles n’avaient pas de valeur intrinsèque : mais leurs têtes qui étaient en bronze, ont, elles, bien disparu !
Cette porte est ceinte de remparts dont les blocs de pierres sont énormes et parfaitement ajustés. Certains guides les comparent aux murs incas. Rappelons que Mycènes fut construit durant le II éme millénaire avant JC. Alors que l’empire Incas date du XI éme siècle de notre ère.
Le palais :
Localisation : En haut de la colline en grimpant la rampe pavée, dite « voie royale ».
Construite entre 1500 et 1400 avant JC.
Mais détruit en 1180 avant JC par un tremblement de terre.
Il n’en reste que des vestiges peu spectaculaires, on peut distinguer d’abord la grande cour pavée.
Suit une petite cour pavée, puis le vestibule du bâtiment principal, le mégaron, ou était dressé le trône, face au foyer circulaire ne laissant pas indifférents.
Musée de Mycènes
Le musée de Mycènes est organisée en 3 salles modernes, Il garantit une visite aussi instructive (pas moins de 2500 pièces en partie commentée par l’audioguide ) qu’agréable, grâce à des échappées panoramiques sur la campagne alentour. Les différentes sections présentent le produit des fouilles menées à partir de la fin du XIX éme siècle, et éclairent la découverte du site. Certaines pièces importantes sont des copies (les originaux demeurant au musée archéologique d’Athènes.)
1ere salle du musée : La cité de Mycènes et les phases de sa construction. Des fragments de fresques du mégaron, semble-t-il et des objets trouvés dans le temple attenant au mégaron, comme d’étonnantes statues (XII et XII éme siècle avant JC) s’agitant bras en l’air et de surprenants serpents en argile.
Évocation du linéaire B, écriture originale développée par Mycènes et composée de 87 signes.
Nombreuses poteries peintes, petite maquette du site.
2éme salle du musée : Une mise en lumière du culte funéraire, grâce aux offrandes qui accompagnaient les défunts dans leurs derniers voyages. On y trouve donc le trésor d’Atrée.
Notez particulièrement la copie du masque en or d’Agamemnon (l’original est lui aussi au musée d’Athènes), les bijoux et épées aux lignes épurées et, plus loin, la belle série de bijoux fabriqués à bas d’ambre.
3éme salle du musée :
Différents thèmes y sont abordés comme :
- la métallurgie
- le commerce
- la place des femmes à Mycènes.
S’y ajoutent des éléments sur le temple d’Arès, construit au VII éme siécle avant JC, à 1,5km de l’acropole. Vous pouvez y voir les vitrines de petites pierres gravées.
Juste en dessous du musée, on peut encore admirer une autre tombe, celle-ci sans son toit.
Le village actuel (a proximité du site archéologique de Mycènes)
350 habitants
Le village de Mycènes se résume à une route passante, bordée par quelques tavernes et autant d’hébergements. Le village actuel de Mycènes n’ a rien à offrir en lui-même, si ce n’est un lieu ou grignoter et éventuellement faire étape le soir.