Qui est Don Pacello da Mercogliano ?
Don Pacello da Mercogliano (1453 – 1534) surnommé « Léonard des Jardins » est initialement le jardinier de Ferdinand le catholique au royaume de Naple. Il travaillera ensuite pour trois rois de France : Charles VIII, Louis XII et François 1er.
Le moine paysagiste démontre son sens exceptionnel de l’ornementation symbolique et on peut le considérer comme le précurseur des jardins à la française.
Quelle est son histoire ?
En 1496, Charles VIII , jeune roi de France, part avec 30000 chevaliers conquérir l’Italie et ses merveilles, il revient ensuite avec des gens de « mestiers » fonder à Amboise la renaissance Française et ses premiers jardins.
A partir de 1496, il mène la réalisation d’un nouveau jardin, élément majeur du grand projet du roi pour le château d’Amboise.
Il acquiert le titre de jardinier du roi et de doyen du Plessis.
Pourquoi Don Pacello est considéré comme « le Léonard des jardins » ?
Don Pacello est avant tout le précurseur des jardins à la française, il importe d’Italie son savoir-faire en matière de création d’espaces verts.
Au château d’Amboise, il ménage des ouvertures sur le paysage, il créé la première perspective paysagère axiale et les premiers parterres à la Française, il réalise les premières acclimatations d’agrumes (orangers, citronniers),
Au château Gaillard, le moine Italien réussit également à s’adapter à la météo d’Amboise pour y faire pousser des orangers .Il créé alors la première orangerie Limonaia en plaçant ses arbres fruitiers dans des cavernes troglodytes.
Dans cette orangerie royale, nait également une nouvelle hybridation fruitière : la reine-Claude, savant mélange entre la prune Française et sa cousine napolitaine.
En 1499, Louis XII lui confia la réalisation des jardins du château de Blois, qui seront détruit au moment de la révolution.
Selon « la légende », il reçoit le château Gaillard en remerciement de ses bons et loyaux services.
Que peut-on voir dans le château Gaillard ?
A l’instar de nombreux châteaux, Le domaine possède également son cabinet de curiosité, parmi lesquelles, le masque de la honte (masque grotesque en métal qui servait, paraît-il, a faire déambuler les personnes insubordonnées dans la ville d’Amboise. )