Découverte de Cholet : visite de l’église Notre-Dame
Voyages-Deci-Dela-exterieur-église-notre-Dame-de-Cholet



Nichée au cœur de la région des Pays de la Loire, la ville de Cholet allie harmonieusement richesse historique, dynamisme économique et vibrante vie culturelle. Connue pour son passé textile et marquée par les guerres de Vendée, Cholet se distingue aujourd’hui par son patrimoine unique, ses événements captivants, et son équipe de basketball de renommée nationale. Découvrez comment cette ville, avec ses espaces verts apaisants et son esprit innovant, continue de séduire résidents et visiteurs. Plongez dans l’histoire et le quotidien d’une cité qui ne cesse de surprendre et d’inspirer.



La Préhistoire et l’Antiquité à Cholet

De nombreuses découvertes attestent d’une présence humaine préhistorique à Cholet. Plusieurs polissoirs et trente-trois haches en pierre polie ont été retrouvés sur ce territoire. Du Néolithique, seuls trois menhirs subsistent à Cholet : l’un au lieu-dit la Garde, un autre (la Pierre Plate) à la Pochetière, et un troisième (le Grand menhir de la Garde) qui a été déplacé au jardin du Mail à Cholet en 1885. Quatre autres menhirs situés au Gué-au-Boin et un cinquième à La Bréchoire ont été détruits ou ont disparu.

Les vestiges des périodes celtique et gallo-romaine sont rares. Parmi eux, une nécropole couvrant une période allant du Néolithique à l’Antiquité a été découverte dans le quartier Montruonde, comprenant des tombes à inhumations et à incinérations. Une voie romaine reliant Poitiers à Nantes via Segora traversait le territoire près de l’actuelle gare ferroviaire. Des fouilles archéologiques ont également révélé un habitat fortifié gaulois au lieu-dit des Natteries. Cet ensemble quadrangulaire, daté de l’époque de La Tène, couvre environ 128 m², avec des poteaux majeurs mesurant entre 60 et 70 cm de diamètre.

Voyages-Deci-Dela-exterieur-église-notre-Dame-de-Cholet
Exterieur de l’église notre Dame de Cholet

Le Moyen Âge à Cholet

Au début du XIe siècle, Foulque Nerra, comte d’Anjou, parvient à s’emparer de l’ensemble du territoire des Mauges. Une forteresse est alors construite et confiée à un fidèle du comte. D’après Célestin Port, la famille de Cholet ne détient pas encore la seigneurie mais possède la châtellenie. En 1075, Hamelin de Cholet est le seigneur de la place, suivi de son fils Jean. Vers 1092, le contrôle passe à Rainauld, puis à son fils Mathieu. Le fils de Mathieu, André, est mentionné vers 1150, suivi par Raoul de Cholet vers 1169. Les membres de la famille incluent aussi Normand et Guillaume de Cholet, ainsi qu’Hameline religieuse au Ronceray et Milecende de Cholet, prieure de Seiches-sur-le-Loir.

La lignée des Cholet s’éteint au début du XIIIe siècle en se fondant dans la famille de La Possonnière. Guillaume de Cholet marie sa fille au seigneur de La Possonnière, qui régnera sur Cholet tout au long du XIIIe siècle. Le château est reconstruit, mais au début du XIVe siècle, le fief est récupéré par le seigneur de Chemillé. En 1340, suite au mariage de Thomasse de Chemillé (probablement une proche parente de Thomas de Chemillé) avec Philippe de Montalais, sire de Chambellay, Cholet passe à la famille de Montalais. Plus tard, la petite-fille de Philippe, Marie de Montalais, épouse Briant V de Montjean, et le domaine entre alors dans la famille de Montjean.

En 1343, Philippe VI institue la gabelle, un impôt sur le sel, faisant du sel un monopole d’État. L’Anjou est soumis à cette taxe et Cholet devient l’un des seize tribunaux spéciaux ou greniers à sel de la région.

Jean II de Montjean, décédé vers le milieu du XVe siècle, choisit de vendre les terres de Cholet à Jean d’Orléans, grand-père de François Ier. En 1463, ces terres sont revendues à Antoinette de Maignelais, liée à Charles VII et maîtresse de François II, duc de Bretagne. Antoinette meurt vers 1474/1475 et est inhumée dans la chapelle des Cordeliers de Cholet. Son fils, Artus de Villequier, hérite des terres mais doit les vendre à Tanneguy du Chastel et à sa fille Jeanne du Chastel.

Voyages-Deci-Dela-interieur-église-notre-Dame-de-Cholet-2
Intérieur de l’église Notre-Dame de Cholet

Jeanne du Chastel, dame de Combourg par sa mère Jeanne Raguenel, épouse Louis de Montjean, fils aîné de Jean II, décédé avant 1508. Ainsi, Cholet passe aux Montjean. Leur fils, le maréchal René de Montjean, se marie avec Philippes de Montespedon (nom alors épicène), mais ils n’ont pas d’enfants. Après la mort de Philippes en 1539, elle se remarie en 1544 avec Charles de La Roche-sur-Yon, qui hérite de Cholet. Philippes de Montespedon possédait aussi Beaupréau et Chemillé de son propre chef.

Plus tard, Guy III de Scépeaux, héritier de Philippes de Montespedon, vend la terre de Cholet en 1578 à André de Beauvau-Pimpéan, fils de René, lui-même fils de Louis, fils d’Antoine, et petit-fils de Bertrand de Beauvau. André, malheureusement exécuté en 1579, était marié à Philippa de Naillac, décédée en 1603, fille de René de Naillac, écuyer de Charles IX. Philippa se remarie en 1581 avec Claude III Barjot de Moussy. Léonor Ier Barjot, fils de Claude III et Anne d’Availloles, épouse en 1588 Renée-Gabrielle de Beauvau-Pimpéan, fille d’André et sœur de Jean-Baptiste de Beauvau-Pimpéan, qui était lié à Richelieu. Cholet passe ainsi à leurs descendants.

Claude-Philippe Barjot, tué en duel en 1618, laisse sa veuve Charlotte des Boves qui se remarie avec le maréchal-duc Henri de La Ferté. Léonor II Barjot de Moussy, mort en 1644, épouse Léonore Voyer de Paulmy en 1629. Leur fils, René Ier Barjot de Moussy, marié en 1654 avec Charlotte de Maillé-Karman, a un fils, René II Barjot de Moussy (1658-1729). Sous leur influence, Cholet est élevé au rang de baronnie avant 1618 et devient ensuite un marquisat.

Voyages-Deci-Dela-interieur-église-notre-Dame-de-Cholet-3
Intérieur église Notre-Dame de Cholet

Avant 1671, le marquisat de Cholet est transmis aux de Broon lorsque René Ier le cède à cette famille, liée par mariage à ses propres ancêtres. Jacques de Broon de Fourneaux, mort en 1622, aurait épousé une Barjot de Moussy, potentiellement une sœur de Léonor Ier. Leur fils, René-François de Broon, né en 1618 et mort en 1701 sans descendance, rénove le château et acquiert le comté de Chemillé vers 1680. Les armes des Broon ornent alors le blason de Cholet.

En 1702, les de Broon de Fourneaux vendent Cholet et Chemillé à François-Édouard Colbert (1674-1706), fils d’Édouard-François Colbert et père de Louis-René-Édouard Colbert de Maulévrier (1699-1750). Louis-René-Édouard est le père de François-Édouard-Henri-René (1727-1748) et l’oncle d’Édouard-Victurnien-Charles-René (1754-1839) et d’Édouard-Charles-Victurnien Colbert. Le 9 avril 1755, les créanciers des Colbert de Maulévrier obtiennent Cholet et Chemillé pour environ 482 000 livres, et vendent ces biens au marquis Louis Le Peultre de Marigny en 1763, qui les transmet en 1763 au comte Gabriel François de Rougé, bienfaiteur de Cholet. Après Gabriel-François, sa veuve Marie-Anne-Christine-Joséphine de Croÿ d’Havré (1737-1788) puis son frère, le duc d’Havré Joseph-Anne-Auguste-Maximilien de Croÿ (1744-1839), deviennent propriétaires, avec Joseph-Anne-Auguste-Maximilien étant le dernier comte de Chemillé et marquis de Cholet.

À l’époque moderne, plusieurs seigneurs ont marqué l’histoire de Cholet, notamment René Barjot, marquis de Cholet (1605-1665), René-François de Broon (1668-1701), Louis-René-Édouard Colbert de Maulévrier et Gabriel-François de Rougé, surnommé « le marquis de Cholet » de 1763 à 1786, en l’honneur duquel la place Rougé est créée dans le centre-ville.

En 1858, Cholet comptait seulement 126 plaques de rue. Ce n’est qu’en 1871, sous la direction du maire Zacharie Loiseau, que la ville commence à numérotiser ses maisons, qui étaient alors au nombre de 1 500. Plus tard, sous le court mandat de Léon Pissot, les plaques de rues et les numéros des maisons deviennent généralisés.

L’église Notre-dame de Cholet

Voyages-Deci-Dela-interieur-église-notre-Dame-de-Cholet
Intérieur de l’église Notre Dame de Cholet

L’église Notre-Dame se trouve au centre historique de Cholet, dans le diocèse d’Angers, dans le département du Maine-et-Loire en France.

En tant que principal lieu de culte de la ville, cet édifice néo-gothique s’inspire de l’architecture des grandes cathédrales du nord de la France. Avec ses dimensions imposantes, elle est la deuxième plus grande église du diocèse, juste après la cathédrale Saint-Maurice d’Angers. Ses deux flèches en pierre, qui atteignent 65 mètres de hauteur, la rendent particulièrement visible dans le paysage urbain.

Sa construction s’est étendue sur un peu plus de trente ans, de 1854 à 1887, et l’église est inscrite comme monument historique depuis 1999.

Voyages-Deci-Dela-Place-de-la-république-cholet
Place de la république-Cholet

le rédacteur

Bienvenue sur notre site Web ! Nous sommes ravis de vous accueillir et de partager nos contenus passionnants avec vous. Découvrez nos articles enrichissants, nos conseils pratiques et nos inspirations extraordinaires. Rejoignez notre communauté et suivez-nous sur les réseaux sociaux pour ne rien manquer de nos dernières actualités. Ensemble, créons un monde meilleur !

Articles similaires