Ostuni est une petite ville des Pouilles située dans la vallée d’Itria, une région s’étendant entre les provinces de Bari, Brindisi et Taranto (où commence le « talon » de la botte italienne, pour mieux situer). La région est renommée pour ses constructions typiques, les trulli, qui caractérisent les campagnes de la région, en particulier la ville d’Alberobello.

Ostuni est la ville côtière de la vallée d’Itria et est célèbre pour son centre historique, que les habitants appellent « la terre » (pour le distinguer de la Marina). Elle est perchée à 218 mètres au-dessus de la mer, offrant une vue panoramique.

La ville est située à environ 8 km de la mer, et ses plages sont parmi les plus prisées des amateurs de baignade. La côte d’Ostuni s’étend sur une vingtaine de kilomètres, avec des plages adaptées à tous les goûts, des plus longues et sablonneuses aux petites criques, aux rochers et aux falaises pour les plongeurs.

L’Arco Scoppa

L’Arco Scoppa est situé dans la vieille ville d’Ostuni, la ville blanche des Pouilles qui attire chaque année des milliers de touristes. Il s’agit d’une galerie qui relie le Palais Épiscopal à celui du Séminaire, situés en face de la cathédrale d’Ostuni. Découvrons ensemble l’histoire et les particularités de cette perle du baroque.

L’Arco Scoppa dans la ville blanche : Ce qui a rendu Ostuni célèbre, c’est avant tout la couleur blanche de ses bâtiments, due à la chaux utilisée pour les construire. Ce matériau a été utilisé depuis le Moyen Âge, non seulement en raison de son faible coût, mais aussi et surtout pour des raisons pratiques. En effet, la chaux possède des propriétés désinfectantes naturelles, elle préserve la salubrité des bâtiments et empêche la formation de moisissures. C’est pourquoi les habitants ont décidé de l’utiliser pour leurs maisons, même pendant les épidémies de peste qui ont sévi à partir du XVIIe siècle. Cette habitude de recouvrir les maisons de chaux s’est perpétuée au fil des années, devenant une tradition. À l’époque moderne, cela a valu à la ville d’Ostuni le surnom de « ville blanche », en faisant une destination touristique qui attire chaque année des milliers de visiteurs, perdus dans le dédale des ruelles de la vieille ville. L’effet visuel créé par les bâtiments blancs reflétant la lumière est unique, d’une éclatante blancheur. En plus des ruelles qui la caractérisent, la vieille ville propose également divers monuments et points d’intérêt, tels que les Murs Aragonais et la Piazza della Libertà, avec le célèbre Obélisque de Sant’Oronzo, un monument baroque dédié au saint patron de la ville. La cathédrale est dédiée à Santa Maria dell’Assunzione et a été achevée en 1495. À proximité de la Piazza della Cattedrale se trouve notre Arco Scoppa.

L’Arco Scoppa : histoire et anecdotes : La Piazza della Cattedrale, en plus de la cathédrale elle-même, abrite également le Palais Épiscopal et l’ancien Séminaire, reliés par une galerie, l’Arco Scoppa. Cette structure impressionnante se distingue par sa couleur, d’une teinte différente par rapport aux autres bâtiments, et par son style baroque. Initialement construit en bois (c’était plutôt un pont), en 1750, l’archevêque Scoppa décida de le reconstruire en pierre pour le rendre plus sûr et stable. L’arc tire donc son nom de l’archevêque qui a ordonné sa rénovation, comme le mentionne l’inscription latine présente sur l’arc :

À l’origine, c’était un pont en bois ; l’évêque Scoppa le fit reconstruire en maçonnerie afin de rendre le passage moins dangereux pour ceux qui le craignaient, en offrant un chemin sûr. En l’an de grâce 1750, le chanoine Cesi plaça cette inscription.

Aujourd’hui, l’Arco Scoppa est un trésor qui se distingue par sa géométrie et ses décorations baroques qui l’enrichissent. Il est impossible pour les touristes de résister à la tentation de prendre un selfie devant cette galerie. L’Arco Scoppa est l’une des nombreuses merveilles qui contribuent à rendre unique l’expérience de se promener dans le centre historique d’Ostuni, une étape incontournable si vous planifiez un voyage dans cette petite ville des Pouilles.

Rue et ruelles d’Ostuni

Elle est connue sous le surnom de la « Città Bianca » ou la « Ville Blanche » en raison de son centre historique composé de maisons blanchies à la chaux qui donnent à la ville une apparence lumineuse et éblouissante. Le centre historique d’Ostuni est un labyrinthe de ruelles étroites et sinueuses, de maisons blanches aux toits en dôme et de places pittoresques. L’architecture de la ville est typiquement méditerranéenne, avec des influences grecques, romaines, et normandes.

Ostuni a une histoire riche qui remonte à l’Antiquité. Elle a été habitée par de nombreuses civilisations, notamment les Messapes, les Grecs, les Romains, et les Byzantins. La ville a été un important centre commercial et militaire au fil des siècles.

La ville possède plusieurs sites touristiques, dont la cathédrale d’Ostuni, construite au 15e siècle, le Palais Épiscopal, le musée archéologique, et le château médiéval. La vieille ville elle-même est l’une des principales attractions, offrant aux visiteurs la possibilité de se perdre dans ses rues charmantes.

La cuisine des Pouilles est réputée pour sa simplicité et sa saveur. À Ostuni, vous pourrez déguster des plats locaux tels que :

• les pâtes orecchiette
• les fruits de mer frais
• l’huile d’olive extra vierge
• et les vins locaux.

Ostuni se trouve à proximité de plusieurs plages magnifiques le long de la côte adriatique. La côte offre des eaux cristallines et des plages de sable doré, ce qui en fait une destination estivale populaire.

La ville organise divers événements tout au long de l’année, notamment des festivals culturels, des célébrations religieuses, et des foires artisanales. Le Carnaval d’Ostuni est particulièrement célèbre.

Il est possible de participer à des visites guidées pour découvrir l’histoire et la culture de la ville. Ces visites incluent souvent des arrêts dans les sites historiques et des dégustations de plats locaux.

Cathédrale du Duomo à Ostuni

La Cathédrale d’Ostuni (en italien : Duomo di Ostuni ; Basilique concathédrale de Santa Maria Assunta) est une cathédrale catholique romaine située à Ostuni, dans la province de Brindisi, dans la région des Pouilles, en Italie. Elle est dédiée à l’Assomption de la Vierge Marie. Autrefois siège épiscopal du diocèse d’Ostuni, elle est devenue depuis 1986 une cocathédrale de l’archidiocèse de Brindisi-Ostuni.

Histoire La cathédrale était à l’origine une église pratiquant les rites orthodoxes avant l’an 1000. En 1228-1229, l’église romane actuelle a été érigée par Frédéric II de Souabe. Elle est principalement construite en pierre douce. Le tremblement de terre de 1456, fortement ressenti à Brindisi, l’a endommagée. Entre 1469 et 1495, elle a été de nouveau reconstruite dans un style gothique.

La façade a acquis son élégant rosette au 15e siècle. L’église en avait autrefois quatre. L’un des portails est dédié à Saint-Blaise (San Biagio), l’un des patrons de la ville, et le saint est sculpté sur le portail. Une restauration dans les années 1970 a tenté de retirer les décorations en stuc qui recouvraient l’architecture romane et gothique d’origine.

L’intérieur abrite plusieurs œuvres d’art qui couvrent le plafond et les autels. La chapelle du Sacré-Cœur, anciennement dédiée à Saint Cajetan (Gaetano), possède une toile du saint attribuée à Domenico Antonio Vaccaro. Le Cappellone dell’Immacolata a été décoré au 18e siècle. La sacristie abrite une grande icône vénérée représentant Saint Oronzo. Une chapelle est dédiée aux saints patrons d’Ostuni : Saint-Blaise, Saint Augustin, Saint Orontius et Sainte Irène. L’église possédait autrefois une toile, aujourd’hui volée, de Santa Lucia par Palma il Giovane. L’abside abrite un retable de l’Assomption, et la chapelle de Santa Maria della Sanità possède une fresque représentant Sainte Catherine d’Alexandrie. Une niche de la contre-façade abrite une statue du Christ datant du 15e siècle.

Les archives de la cathédrale conservent près de 200 parchemins datant du 12e siècle.

La cathédrale a été déclarée Monument national en 1902. En 1986, elle est devenue une cocathédrale de l’archidiocèse de Brindisi-Ostuni. Elle a été restaurée entre 2006 et 2007. En 2011, la Cathédrale d’Ostuni a obtenu le statut de basilique mineure.

Eglise de San vito martire (poi di santa maria maddalena de Pazzi)

Le long de la rue de la Cathédrale sur la gauche se dresse la façade de l’église de San Vito Martire, l’un des monuments les plus significatifs d’Ostuni et du Salento, aux lignes rococo. Le temple a été construit entre 1750 et 1752 sur les plans d’un ingénieur napolitain anonyme. Pour le réaliser, trois palais de la noble famille des Patrelli et l’église médiévale de San Vito, touchés par le tremblement de terre du 20 février 1743, ont été démolis. Jusqu’au début des années 70, les carmélites qui résidaient dans le couvent voisin bénéficiaient de tout le complexe. Abandonné depuis quelques décennies, il est maintenant la propriété de la ville d’Ostuni, avec l’église.

La façade, légèrement ondulée, présente un portail aux jambages tournés à 45 degrés, avec deux volutes s’agenouillant sur l’entablement. En alignement avec le portail, il y a un grand balcon, tandis que le fronton présente des caractéristiques rococo avec ses lignes courbes et brisées. Deux acrotères et un élégant clocher complètent la façade de ce temple, considéré par les critiques d’architecture comme l’un des premiers et des meilleurs exemples de rococo des Pouilles.

À l’intérieur, il y a cinq autels en pierre de grande valeur artistique et deux tribunes, également en pierre, soutenues par deux demi-arcs avec des têtes de chérubins. Sept tableaux d’artistes napolitains et romains ornaient les autels, mais ils ont été démontés et sont actuellement conservés dans le musée adjacent des Civilisations préclassiques en attendant d’être restaurés. Les chapelles sont dédiées aux saints médecins, à Sainte Thérèse, au centre se trouve la grande chapelle et le maître-autel, à Sainte Marie-Madeleine et à Notre-Dame des Douleurs. À l’exception du dernier autel de style néoclassique, les autres sont de style rococo et ont été réalisés par le maître-sculpteur Francesco Morgese, l’auteur de nombreux autels en pierre dans différentes régions du Salento.

Remarquable est le cadre en pierre fine de l’autel principal, fabriqué en travaillant un seul grand bloc de pierre. L’exubérance des décorations se retrouve dans tous les détails sculpturaux des autels, dans les deux bénitiers en pierre soutenus par des anges sculptés en pied, dans la grande quantité de statues en pierre ornant tous les autels latéraux et dans la façade ondulée. Tant l’extérieur que l’intérieur montrent des signes évidents de dégradation, à peine dissimulés par plusieurs couches de chaux qui recouvrent les murs intérieurs. La façade met en évidence de manière préoccupante la corrosion de la pierre, tandis que des tirants placés il y a plusieurs décennies évitent des dommages plus importants à la stabilité de l’ensemble du bâtiment. En plus des toiles et des autels en pierre, les meubles en bois du temple, l’orgue du XVIIIe siècle, la chaire, les portes, les fenêtres, le portail d’entrée et les grilles se trouvent dans un état de dégradation sévère.

Eglise de San Fransisco à Ostuni

L’église de San Francesco fait partie de l’ancien complexe monastique des frères franciscains et a été érigée pour la première fois en 1304, sur un terrain offert par le prince de Tarante, Filippo. Elle trône sur une vaste place fréquentée par des touristes et des habitants, et elle est d’une beauté remarquable, à ne pas manquer.

Au départ, elle possédait des caractéristiques gothiques, lesquelles ont perduré jusqu’en 1615, date à laquelle elle a subi d’importantes transformations, tout comme au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Ce sont les frères franciscains, après avoir reconstruit le couvent selon les plans de l’architecte Pietro Magarelli, qui ont également métamorphosé l’église. La façade actuelle a été conçue en 1883 par l’architecte Gaetano Jurleo, afin de l’harmoniser avec la perspective du palais municipal dans lequel l’ancien couvent a été transformé.

À l’intérieur, on trouve une seule nef, une élégante coupole et de magnifiques stucs.

Eglise-des-Carmine-( Convento de PP Carmelitani)

Construit dans la seconde moitié du XVe siècle, sous le règne des Aragonais, à l’emplacement de « il fosso », à proximité des remparts de la ville entourant la vieille ville et adjacent à l’ancienne église « vieille » devenue plus tard Maria Santissima del Monte Carmelo, le complexe conventuel a été un point de référence pour les ordres mendiants de la ville et de la province carmélitaine pendant des siècles.

À l’origine conçu comme une seule entité architecturale, avec l’aventure napoléonienne et les lois sur l’abolition du féodalisme (1806-1808), le complexe conventuel a été divisé en deux propriétés distinctes, l’église étant attribuée à la Curie archiépiscopale de Brindisi-Ostuni et le couvent à la municipalité d’Ostuni.

Eglise della Madona della Grata

Le Sanctuaire de Notre-Dame de la Grâce, situé dans la Contrada Rosara, en aval du centre historique d’Ostuni.

Il a été érigé avec la participation du peuple, car c’est le lieu où le miracle de guérison s’est produit. Les fidèles ont construit la petite église. Gaetano Jurleo en était le concepteur et l’architecte, tandis que le maître d’œuvre de l’œuvre était Francesco Ciraci.

Bien qu’il soit le moins ancien des quatre sanctuaires existants, il n’en est pas moins important en raison de sa tradition religieuse et de son architecture particulière. Il possède un style roman moderne avec des éléments arabes et byzantins, se caractérisant par un grand dôme qui surplombe quatre autres de plus petite taille situés aux coins de la grande nef.

Ce sanctuaire est plus fréquenté au cours de la première décade du mois d’août.

Musee des civilisations préclassiques de la Murgia méridionale

Le Musée des civilisations pré-classiques de la Murgia méridionale, récemment rénové, est logé dans l’ancien monastère carmélite de Santa Maria Maddalena dei Pazzi ainsi que dans l’église adjacente de San Vito, également connue sous le nom de « delle Monacelle ». Parmi les pièces exposées, on peut admirer une sépulture remontant au Paléolithique, des artéfacts funéraires issus de tombes messapiennes, ainsi que le corps d’une femme enceinte décédée il y a environ 25 000 ans, découvert dans la grotte de Santa Maria di Agnano.

On peut y voir exposées les découvertes préhistoriques et protohistoriques provenant des fouilles archéologiques entreprises depuis 1980 dans la région d’Ostuni. Actuellement, de nouvelles salles d’exposition présentent des artefacts de l’époque médiévale et moderne.

L’église de San Vito Martire, surnommée « Monacelle », a été entièrement érigée entre 1750 et 1752, sur la base d’un projet conçu par un ingénieur napolitain anonyme. Elle a été édifiée par des ouvriers d’Ostuni pour remplacer une église médiévale de San Vito qui avait été endommagée lors du séisme de 1743. La façade de l’église reflète le début du style rococo à Ostuni, qui a perduré jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. L’intérieur de l’église, constitué d’une seule nef, comporte cinq autels en pierre de grande valeur artistique, ainsi que deux chœurs soutenus par deux arcs ornés de têtes d’angelots. Les autels sont décorés de quatre tableaux réalisés par des artistes napolitains et romains. En plus des peintures et des autels en pierre, l’église est également richement meublée, avec un orgue et une chaire datant du XVIIIe siècle, des portes intérieures, une porte d’entrée, des fenêtres, et des grilles ornant la galerie réservée aux femmes, également du XVIIIe siècle.

Le Musée des civilisations préclassiques du sud de Murgia à Ostuni se distingue en tant qu’établissement culturel singulier, qui met en lumière le précieux patrimoine culturel de cette région. Niché au cœur de la ville, il est installé dans un superbe édifice datant du XVIe siècle. Ce musée est dédié à l’étude et à la préservation des civilisations pré-classiques qui ont fleuri dans le sud de la région de Murgia, en Italie.

L’institution propose une vaste gamme d’expositions et d’objets d’art qui illustrent l’histoire et la culture locales. Sa collection inclut des artéfacts de l’âge du bronze, de l’âge du fer et de l’époque romaine. Les visiteurs peuvent explorer le passé de la région à travers ces objets et expositions, ainsi que par l’intermédiaire d’installations et d’activités interactives. En outre, le musée offre des programmes éducatifs, des ateliers et des conférences pour éclairer les visiteurs sur l’histoire et la culture régionales.

Le musée est subdivisé en plusieurs sections, chacune se consacrant à une période différente de l’histoire de la région. La section dédiée à l’âge du bronze expose des artéfacts de cette période, tels que la poterie, les bijoux et les outils. La section consacrée à l’âge du fer présente des artéfacts de cette ère, notamment des armes, des outils et des bijoux. La section romaine expose des artéfacts de l’époque romaine, comme des pièces de monnaie, des sculptures et des mosaïques.

En outre, le musée met en avant une section spéciale consacrée à l’histoire et à la culture de la région du sud de Murgia. Cette section présente des expositions sur les métiers traditionnels de la région, comme la poterie, la vannerie et le tissage. Les visiteurs ont également la possibilité de découvrir la musique, la danse et la cuisine traditionnelles de la région.

Le musée héberge également une bibliothèque et un centre de recherche, où les visiteurs peuvent approfondir leur connaissance de l’histoire et de la culture locales. La bibliothèque renferme des ouvrages, des périodiques et d’autres documents en lien avec l’histoire et la culture de la région. Le centre de recherche propose un accès à des bases de données, des archives et d’autres ressources liées à l’histoire et à la culture régionales.

Le Musée des civilisations préclassiques du sud de Murgia à Ostuni est l’endroit idéal pour explorer et se documenter sur l’histoire et la culture de la région. Avec son éventail diversifié d’expositions, d’objets d’art, de démonstrations interactives, de programmes éducatifs et son centre de recherche, le musée promet aux visiteurs une expérience inoubliable.

Piazza della liberta (Place de la liberté à Ostuni)

La Piazza della Libertà est une place située dans la charmante ville d’Ostuni, en Italie. Ostuni est une ville pittoresque de la région des Pouilles, située dans le sud de l’Italie. La Piazza della Libertà est l’une des places centrales de la ville et est un lieu emblématique de la région. Voici quelques informations sur cette place :

Architecture : La Piazza della Libertà est entourée de magnifiques bâtiments historiques aux façades blanchies à la chaux, ce qui est typique de l’architecture de la région des Pouilles. Les bâtiments présentent des détails architecturaux intéressants, tels que des balcons en fer forgé, des volets colorés et des arcs en pierre.

Centre névralgique : La place est le cœur d’Ostuni et un point de rencontre important pour les habitants et les visiteurs. Vous y trouverez de nombreux cafés, restaurants et boutiques à proximité, ce qui en fait un endroit animé et agréable pour se promener, se détendre et profiter de la vie locale.

Points d’intérêt à proximité : La Piazza della Libertà est entourée de sites d’intérêt, notamment la cathédrale d’Ostuni (la Cattedrale di Santa Maria Assunta), un impressionnant édifice religieux situé à proximité. La vieille ville d’Ostuni, avec ses rues étroites et ses maisons blanches, est également accessible depuis la place.

Événements locaux : La place est souvent le lieu de festivals, de marchés en plein air et de célébrations locales, en particulier pendant la saison estivale. C’est un endroit idéal pour découvrir la culture et l’ambiance locale.

La Piazza della Libertà est donc un endroit incontournable à Ostuni, offrant une ambiance animée, une architecture pittoresque et un accès à de nombreux sites d’intérêt de la ville. C’est un lieu où les visiteurs peuvent apprécier la beauté de la région des Pouilles et l’hospitalité de ses habitants.

L’Histoire d’Ostuni

La région d’Ostuni a vu une occupation humaine remonter au paléolithique moyen (entre 50 000 et 40 000 ans avant le présent). Par la suite, elle a été habitée par des chasseurs néandertaliens. Les collines parsemées de nombreuses grottes ont servi de refuges naturels pour les premières communautés humaines

Pendant le paléolithique supérieur, on observe des preuves plus évidentes de la présence humaine. Les fouilles archéologiques ont révélé des restes d’ossements et de fragments de céramique. Un témoignage remarquable de cette période est fourni par la découverte du squelette d’une jeune femme d’Ostuni, enceinte de 20 ans, et de son fœtus, dans la grotte de Santa Maria d’Agnano en 1991 par le professeur Donato Coppola de l’Université Aldo Moro de Bari. Le corps était retrouvé dans une grande fosse, en position fœtale, avec la tête couverte d’une coiffe constituée d’une centaine de petites coquilles. Des objets et ornements, tels que des silex et des dents de cheval et de bœuf primitif, indiquent l’appartenance de la jeune femme à un groupe de chasseurs. Cette sépulture, nommée Ostuni 1º, est unique au monde et date d’il y a 28 000 ans (selon la datation au carbone 14 calibrée). Le squelette de la jeune femme, de son fœtus, ainsi qu’une reproduction de son corps et de sa sépulture, sont exposés au Musée des civilisations préclassiques de la Murge méridionale, situé dans l’ancien couvent carmélite des Monacelle au cœur d’Ostuni.

La période néolithique est attestée par les sites de Lamaforca et de San Biagio, tandis que des vestiges de l’âge du bronze ont été découverts sur le site rupestre de Lama Morelli.

La première communauté urbaine a été établie par les Messapiens, un ancien peuple d’origine illyrienne ou égéo-anatolienne qui s’installa dans le Salento au VIIe siècle avant notre ère. Les Messapiens étaient réputés pour leurs compétences en construction, et ils ont choisi ce site en raison de sa position stratégique sur une colline aux pentes très abruptes, semblables à des murs (d’où le nom de la région des Murge, dérivé du latin « murex » signifiant rocher dentelé). Des fouilles récentes près du Foro Boario (une zone similaire au forum Boarium de Rome, située au pied des murailles médiévales) ont révélé des tombes datant du IVe siècle avant notre ère, témoignant de la présence d’un habitat s’étendant des flancs de la colline jusqu’à la plaine légèrement inclinée vers la mer.

Au IIIe siècle avant notre ère, la ville, tout comme le reste du Salento, a été conquise par les Romains. Peu d’informations subsistent sur la période romaine, bien que des traces puissent encore être discernées dans certaines fermes construites sur les fondations de villas romaines. L’étymologie du nom d’Ostuni reste obscure, mais il pourrait provenir du héros Sturnoi, compagnon de Diomède, qui aurait fondé la ville après la guerre de Troie. Les Romains l’auraient alors appelée « Sturninum ». Une autre possibilité est qu’il dérive du messapien ou, plus probablement, du grec ἄστυ νέον (ástu néon), où « ástu » signifie citadelle et « néon » signifie nouvelle.

Vue depuis les hauteurs d’Ostuni