Visite du site antique d’Epidaure
Voici les informations si vous soihaitez contacter le site d’Epidaure
Infos pratiques :
Téléphone : 27 53 02 20 09
Période de Mai à Aout : de 8 à 20h.
D’octobre à Avril : 8h à 17h
Entrée : 12 euros – Moins de 25 ans : gratuit
Conseil : Visiter le matin
Comment me déplacer à Epidaure ?
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Sanctuaire D’Asklepios à Epidaure
Les ruines sont très étendues et de première importance avec le premier hôpital l’antiquité. Cependant certains vestiges ne sont pas très parlant comme le site à été dévasté. Mais quelques bâtiments ont été en partie restaurés et permettent de mieux se représenter le lieu à l’antiquité.
Selon la légende, Asklepios (Esculape) fils d’Apollon et de Coronis, né sur les hauteurs du mont Kynortion fut élevé par le centaure Chiron, qui lui laissa en échange la connaissance des plantes médicinales.
Asklepios reçût également le pouvoir de ressuciter les humains. Hadés (dieu des enfers) n ‘étant pas très content de ce nouveau pouvoir, souffla à Zeus d’élminer Asklepios. Son vœu fut exaucé en un éclair.
Après avoir été foudroyé, Asklepios continua à attirer du monde.
Visiter
Si vous souhaitez participer à la visite de plusieurs villes du péloponnèse (Epidaure, Mycènes et Nauplie) depuis la ville d’Athènes, n’hésitez pas à visiter ce lien :
Les disciples D’Asklepios soignaient d ‘une façon particulière :
- Ils égorgeaient des animaux en sacrifice aux dieux
- Les malades s’assoupissaient dans « l’avaton » sorte de dortoir sacré qui était peuplé de serpents inoffensifs. Ils s’enroulaient ensuite dans la peau de l’animal sacrifié.
- A ce moment fatidique, Asklepios leurs apparaissait en songe sous les traits de du serpent sacré (personnification de dieu), il leurs indiquait ensuite de façon crypté le traitement à suivre.
- Les prêtres traduisaient ensuite sous la forme de prescription.
Malgré les efforts de Téodose 1er au XV éme siècle après Jésus Christ pour mettre un terme à ces pratiques, le culte d’Asklepios s’est répandue dans tout le bassin méditerranéen ou il a perduré jusqu’au V eme siecle.
Trois bâtiments ont cependant fait l’objet d’anastylose (reconstitution partielle) :
- L’avaton
- Le tholos (bâtiment circulaire ceinturé d’une colonnade)
- L’Hestiarion (un complexe ou on a retrouvé des résidus de repas et qui incluait aussi un Odéon)
Les bains grecs d’Epidaure
Les bains publics étaient un élément important de la vie sociale et culturelle dans les cités grecques antiques. Ils servaient non seulement à des fins d’hygiène, mais aussi à des fins sociales et de détente. Les bains d’Épidaure offraient un espace où les citoyens et les visiteurs pouvaient se laver, se détendre et socialiser.
Ils étaient généralement organisés en différentes sections, comprenant des :
- salles de bains chauds (caldarium)
- des salles de bains tièdes (tepidarium)
- et des salles de bains froids (frigidarium).
Chaque section offrait des températures différentes et des installations spécifiques pour répondre aux besoins des utilisateurs.
Les bains étaient équipés de systèmes sophistiqués de chauffage et de circulation de l’eau, souvent utilisant des conduits souterrains et des systèmes de chauffage par le sol. Les visiteurs pouvaient profiter des bains chauds pour se détendre et se purifier, puis se rafraîchir dans les bains froids.
Les bains d’Épidaure étaient également un lieu de rencontres et de conversations, favorisant les échanges sociaux entre les citoyens. Les visiteurs pouvaient se relaxer, discuter et partager des nouvelles dans une atmosphère conviviale.
En plus des installations de bains, les bains d’Épidaure pouvaient également offrir d’autres services tels que des massages, des traitements de beauté et des activités sportives.
Malheureusement, peu de vestiges des bains d’Épidaure ont survécu jusqu’à nos jours, mais leur existence témoigne de l’importance accordée à l’hygiène, au bien-être et à la socialisation dans la société grecque antique. Ils représentaient un lieu central où les citoyens pouvaient prendre soin de leur corps, se relaxer et interagir avec leurs pairs.
Les bases honorifiques sont des socles ou des piédestaux sur lesquels étaient érigées des statues ou des inscriptions dédiées à Asclépios, le dieu de la médecine et de la guérison. Ces bases honoraient et lui rendaient hommage, ainsi qu’à d’autres personnalités ou bienfaiteurs qui avaient contribué au sanctuaire. Ces inscriptions et statues témoignaient de la reconnaissance et du respect envers ces figures importantes.
L’autel était également un élément central du sanctuaire d’Asclépios. Il s’agissait d’une structure sacrée utilisée pour les rituels et les sacrifices. Les fidèles venaient sur l’autel pour offrir des sacrifices et des prières à Asclépios, espérant obtenir sa guérison et sa protection. L’autel était considéré comme un lieu de communication entre les humains et le dieu, et il revêtait une grande importance dans les pratiques religieuses du sanctuaire.
Fontaine dorique sacré d’Epidaure
La fontaine dorique sacrée d’Épidaure est un élément architectural important situé dans le sanctuaire d’Asclépios à Épidaure, en Grèce.
La fontaine était considérée comme sacrée car elle était associée au culte du dieu Asclépios, le dieu de la médecine et de la guérison. Elle jouait un rôle essentiel dans les rituels et les cérémonies religieuses du sanctuaire.
Celle-ci était généralement utilisée pour les ablutions rituelles et les purifications. Les voyageurs et les visiteurs du sanctuaire venaient se laver les mains et le visage avant d’entrer dans le sanctuaire ou de participer aux rituels. L’eau de la fontaine était considérée comme pure et sacrée, associée aux pouvoirs de guérison d’Asclépios.
Le Katagogion d’Epidaure
Le Katagogion d’Épidaure était une structure importante située dans le sanctuaire d’Asclépios à Épidaure, en Grèce.
Le terme « Katagogion » désigne un bâtiment utilisé pour l’hébergement des pèlerins et des visiteurs qui se rendaient au sanctuaire. Il servait de logement temporaire pour les personnes venant chercher la guérison ou participant aux cérémonies religieuses.
C’était aussi un moyen de se préparer spirituellement avant de participer aux rituels et aux traitements médicaux du sanctuaire. Ce lieu fournissait également un espace pour les repas et les rassemblements communautaires.
Du point de vue architectural, le Katagogion était une structure de taille modeste, comprenant des chambres simples avec des installations de base. Il était souvent situé à proximité du sanctuaire principal, permettant ainsi aux individus d’accéder facilement aux lieux de culte et aux services médicaux.
Le Katagogion était un élément essentiel de l’infrastructure du sanctuaire d’Asclépios à Épidaure. Il témoigne de l’importance accordée à l’accueil et à l’hospitalité des visiteurs, ainsi que du rôle central du sanctuaire dans la guérison et le bien-être physique et spirituel des personnes qui s’y rendaient.
Ce bâtiment témoigne de l’importance accordée à l’accueil et à l’hospitalité des visiteurs, ainsi que du rôle central du sanctuaire dans la guérison et le bien-être physique et spirituel des personnes qui s’y rendaient.
Le complexe d’Hestiatorion
Le complexe d’Hestiatorion à Épidaure était une installation importante située dans le sanctuaire d’Asclépios (en Grèce).
L’Hestiatorion était un bâtiment destiné aux festins et aux banquets sacrés qui se déroulaient lors des cérémonies religieuses et des événements spéciaux du sanctuaire. Il était utilisé pour les repas communautaires et les rassemblements festifs :
- des pèlerins
- des prêtres
- et des visiteurs.
Le complexe d’Hestiatorion était généralement composé de plusieurs salles de banquet spacieuses et bien aménagées, pouvant accueillir un grand nombre de convives. Les salles étaient décorées de manière élégante, avec des colonnes, des sculptures et d’autres éléments architecturaux typiques de l’architecture grecque antique.
Les festins et les banquets sacrés qui se tenaient dans l’Hestiatorion étaient des moments de célébration, de partage et de communion entre les participants. Ils faisaient partie intégrante des rituels et des pratiques religieuses du sanctuaire, renforçant le lien entre les fidèles, le dieu Asclépios et la communauté.
Outre les repas, l’Hestiatorion pouvait également servir de lieu de réunion pour des assemblées et des discussions importantes. C’était un espace social et culturel où les visiteurs du sanctuaire pouvaient se rencontrer, échanger des idées et participer à des activités collectives.
Le complexe d’Hestiatorion témoigne de l’importance de la convivialité, de la camaraderie et du partage dans la pratique religieuse de l’ancienne Grèce. Il représentait un aspect vital de l’expérience des pèlerins à Épidaure, offrant un lieu où se nourrir non seulement physiquement, mais aussi spirituellement et socialement.
Le propilee d’Epidaure
Les propylées étaient des portes monumentales ou des entrées imposantes qui marquaient souvent l’entrée principale d’un sanctuaire ou d’un site important. Le propylée d’Épidaure était donc la porte d’entrée du sanctuaire d’Asclépios, accueillant les visiteurs et les pèlerins qui venaient chercher la guérison ou participer aux rituels religieux.
Bien que les détails spécifiques du propylée d’Épidaure ne soient pas disponibles, on peut supposer qu’il était conçu de manière monumentale et imposante, reflétant l’importance et le caractère sacré du sanctuaire. Les propylées grecs étaient souvent caractérisés par :
- des colonnes
- des sculptures
- et des ornements architecturaux typiques de l’architecture classique.
Le propylée d’Épidaure servait également de point de transition entre le monde profane et le monde sacré. Ainsi, En passant par cette porte, les visiteurs entraient dans l’espace sacré du sanctuaire, où ils se préparaient à participer aux rituels de guérison et de culte d’Asclépios.
Bien qu’il n’en reste que peu de vestiges aujourd’hui, le propylée d’Épidaure était une structure clé dans l’organisation spatiale et symbolique du sanctuaire d’Asclépios. Il marquait l’entrée officielle du sanctuaire et accueillait les pèlerins avec majesté, introduisant ainsi les visiteurs dans le monde sacré de la guérison et de la spiritualité.
Sanctuaire des dieux égyptiens à Epidaure
Ce sanctuaire était un témoignage de l’influence et des échanges culturels entre la Grèce et l’Égypte antique. Il était dédié aux dieux égyptiens, tels qu’Isis, Sérapis, Anubis et d’autres divinités vénérées dans la tradition égyptienne.
Bien que les détails spécifiques du Sanctuaire des dieux égyptiens à Épidaure ne soient pas disponibles, il aurait probablement comporté des temples, des autels et des structures associées aux cultes égyptiens. Ces lieux auraient été utilisés pour les rituels, les offrandes et les cérémonies en l’honneur des dieux égyptiens.
Stade antique d’Epidaure.
Vous pourrez également apercevoir en contre-bas le stade antique ayant conservé une partie de ses gradins surplombant la ligne de départ des athlètes.
Le stade était un lieu dédié aux compétitions sportives et aux jeux athlétiques de l’époque. Il servait principalement pour les épreuves de course à pied, l’une des disciplines les plus populaires dans l’Antiquité grecque.
Le stade antique d’Épidaure était aménagé en forme de U, avec une piste de course rectiligne mesurant environ 180 mètres de long. Les gradins étaient aménagés le long des côtés de la piste pour accueillir les spectateurs. Ceux-ci étaient construits en pierre et pouvaient accueillir plusieurs milliers de personnes.
Les jeux et les compétitions sportives organisés dans le stade d’Épidaure étaient souvent associés aux célébrations religieuses en l’honneur d’Asclépios, le dieu de la médecine et de la guérison. Les athlètes et les participants s’affrontaient dans diverses épreuves, notamment :
- la course à pied
- le saut en longueur
- et le lancer de javelot.
Le stade d’Épidaure était un lieu d’importance culturelle et sportive, où les citoyens grecs se réunissaient pour assister aux compétitions et montrer leur soutien aux athlètes. Il reflétait l’importance accordée à la pratique sportive et aux compétitions athlétiques dans la société grecque antique.
Aujourd’hui, bien que le stade antique d’Épidaure soit en grande partie en ruines, il reste un témoignage fascinant de l’architecture et de la culture sportive de l’époque. Il est également utilisé comme site de reconstitution historique et pour des événements culturels occasionnels.
Stoa de Kotys
Le stoa de Kotys à Épidaure était une structure architecturale située dans la cité antique d’Épidaure, en Grèce.
Un stoa est un terme grec qui désigne une colonnade ou une galerie couverte, généralement ouverte sur un côté. Le stoa de Kotys était une de ces structures, portant le nom de Kotys, qui était un roi thrace.
Le stoa de Kotys était situé près du théâtre d’Épidaure, un autre site emblématique de la cité antique. Il servait probablement de lieu de rassemblement, de rencontre et de promenade pour les citoyens et les visiteurs. Les stoas étaient souvent utilisés comme abris contre les intempéries ou pour des activités sociales.
Du point de vue architectural, le stoa de Kotys devait comporter une série de colonnes supportant un toit ou une structure couvrant l’espace. Les colonnes et les détails de l’architecture devaient suivre les principes esthétiques et les styles typiques de l’architecture grecque antique.
Musée Antique d’Epidaure
Le musée d’Épidaure abrite quelques pièces d’intérêts. A l’entrée vous pourrez voir des pierres gravés décrivant les cures et les remèdes miraculeux d’Asklepios.
Vous pourrez également y admirer plusieurs statues D’Asclépios avec son célèbre Caducée.
Pour info : Le bâton entrelacé de deux serpents était le sceptre d’Asklepios, dieu de la médecine. Ce caducée adopté par les médecins inspira leurs symboles aux pharmaciens.
Un serpent entourant la coupe d’Hygie (fille d’Asklepios) déesse de la santé et de l’hygiène.
Il y a également de belles sculptures de dieux, déesses et simples mortels ayant perdu leurs têtes respectives.
Vous pourrez également y voir des palmettes acrotères et autres pièces destinées à la décoration de la toiture des temples (ils ont la particularité d’avoir conservé leurs peinture d’origines).
Il y a également des élévations de propylées (entrée monumentale) de style corinthien et ioniques et un temple de style dorique au fond du musée.
Une vitrine renferme une collection d’instruments chirurgicaux et quelques bijoux.
Théâtre d’Épidaure :
En 1829, les membres de l’équipe Française de l’expédition scientifique de Morée, en charge d’inventorier le patrimoine archéologique grec ont retrouvé ce théâtre quasiment disparu sous une couverture de pins et d’oliviers. Cette couverture naturelle lui a vraisemblablement permis d’éviter un pillage de ses pierres.
Il est considéré comme le theatre le plus parfait de l’antiquité avec son harmonie architecturale s’ouvrant sur plus de 200°. Il a cependant été construit à 2 siècles d’intervalles :
- 1er acte : Polycète le jeune au IV éme siècle avant Jésus-christ
- 2 éme acte : Période Hellénistique, doublant ainsi la capacité pour atteindre 12000 places.
Le théâtre d’Épidaure possède une acoustique extraordinaire : Les guides vous les prouveront en se plaçant au centre du théâtre. Quel que soit votre place dans le théâtre, la voix vous parvient avec une clarté stupéfiante.
Sur les flancs 2 hauts portiques ferments les gradins de chaque cotés.
Comme tout théâtre grec, il se divise en 3 parties :
- Coveas : les gradins
- Orchestra : la surface circulaire ou se trouve le cœur
- Proskenion : Troisieme en partie dont on aperçoit les fondations. C’est un bâtiment rectangulaire derrière l’aire circulaire et face aux gradins. C’est à cet endroit que jouaient les acteurs. Il en reste les ruines.
Les représentations antiques étaient bien différentes des représentations actuelles. Le cœur avait une place centrale par rapport aux acteurs (Un ou deux seulement). C’est avec le temps que l’importance des cœurs diminua. Les artistes étaient tous masculins.
Le spectacle était payant mais une indemnité spécial était versé aux plus pauvres pour qu’ils puissent venir. On enchainait allègrement trois tragédies ou drames satyriques sur une durée moyenne de six heures.
Depuis 1954 la scène vibre de nouveau suite au représentations lyrique (notamment celle de la Callas).
