Ceci est un article avec un regard rétrospectif sur un voyage en Australie que j’ai réalisé en 2012 (en tant que Backpacker) dans le cadre d’un working holiday visa en Australie. Je vous y raconterai ce à quoi je m’attendais face « à la réalité du terrain ». Nous commencerons donc notre aventure à Perth (ville située sur la côte ouest de l’Australie).
A mon arrivée à l’aéroport de Perth après un contrôle relativement intensif des mes bagages (j’ai eu droit au chien, à un passage dans un scanner simple, suivi d’un scanner encore plus balèze), je pense que cette situation est due à l’aide apportée à une autre personne à l’aéroport de Kuala Lumpur comme elle était chargée de bagages,
Du Coup, être sympa c’est bien mais sur certains vols long courrier c’est pas forcément une bonne idée.
Quoi qu’il en soit, j’arrive quand même à poser mes valises sur le sol Australien.
Je me souviens qu’il faisait incroyablement chaud par rapport au tarmac de Roissy, (en même temps la comparaison des températures entre un 1 er janvier en France et en Australie n’a pas vraiment de sens. )
Je me retrouve donc toujours avec mes bagages à prendre un bus Aéroport -> ville de Perth, pour récupérer un autre bus qui m’emmène en direction d’un hostel à 2 pas de la plage.
A peine arrivé, j’avais déjà en tête, le surf, les vacances… et… peut être trouver un petit travail pour payer la suite du voyage.
J’amorçais également en parallèle, les démarches administratives afin d’ouvrir un compte bancaire sur place et acheter un téléphone portable pour communiquer avec la famille et le « monde australien ». Tout se déroulait relativement bien, sauf qu’après 2 semaines de recherche de travail en dilettante, ça ne menait quasiment nulle part.
C’est le moment ou on réalise qu’on est à l’autre bout du monde, que l’on ne parle pas encore parfaitement anglais, qu’on est pas mal de backpackers arrivés dans cette ville, qu’il y a pas mal d’anglophones parmi les voyageurs, qu’il faut payer l’auberge et la nourriture chaque semaine, et que le temps passe vite quand on doit trouver du taff…
Découverte de Freemantle allée ombragée
Cependant, quand il y a de la vie, il y a de l’espoir, je décide de me rapprocher du centre ville, il y a des agences pour aider les jeunes voyageurs à trouver du travail, mais la file d’attente pour s’y inscrire est incroyablement longue et les chances d’y trouver une offre sont encore plus faible. Pour couronner le tout, le dépôt de cv en plein cœur de Perth s’avère infructueux.
Un Pub irlandais à Freemantle le Rosie-O’grady’s
Je décide alors de prendre la direction de Freemantle et je finis pas décrocher un emplois de plongeur dans un resto « chicosse ».
Comme il s’agit de mon premier travail en Australie, je suis méga motivé, mais très vite, je me rends compte que quelque chose « cloche », je n’ai pas de contrat de travail et je n’ai pas d’informations clairs concernant mon salaire. De ce fait j’en parle à un de mes collègues, qui en parle au patron et…
Retournement de situation en fin de soirée on me file les trois quarts de la somme due en liquide et on m’indique la direction de la porte de sortie. Cet emploi n’aura ainsi duré qu’une semaine dans une ville ou la compétition pour trouver un petit job est relativement rude.
Un petit panneau australien et un autre
Je décide donc de mettre en sourdine mes rêves de surf et de bronzette sur la plage, je trouve un nouvel hôtel à proximité du centre de Perth et j’y rencontre un groupe de Français avec des techniques de fou pour « survivre en mileu urbain australien », ils m’indiquent également des petits restaurants cools et abordables pour les backpackers. Je commence à sentir que le vent tourne (dans le bon sens).
Un matin, je reçois un appel pour aller travailler dans le « pruning »(élagage) dans un bled paumé au nord de Perth. Je prépare mon sac et prends le bus en direction de Dandaragan !
Conclusion de cette première étape à Perth :
Le début du voyage est selon moi la partie la plus « tendu » puisque c’est là que vous arrivez dans un nouveau pays, dont vous ne connaissez pas encore la culture et le fonctionnement.
A – Formalité ouverture d’un compte bancaire :
C’est aussi l’étape ou vous devez faire les papiers pour avoir une banque (personnellement j’avais choisis la Westpac, il vous suffit d’aller dans une agence bancaire et ils vous enverront la carte de débit à l’adresse de l’hôtel ou vous résidez.)
D’où l’importance de trouver un bon hôtel, bien placé par rapport à votre recherche d’emploi (si vous choisissez comme moi de privilégier la beauté du lieu sur la praticité (pour vous en rendre en ville)) ça ne sera pas forcément le bon choix, en tout cas, dans le cadre d’une recherche active).
B- Trouver un emploi déclaré
Vous devez également veiller à ce que le travail que vous réalisez soit déclaré, en effet trouver un emploi qui vous rémunère en cash, ne garantira malheureusement pas forcément le paiement. Lorsque vous avez fait votre demande de Working Holiday Visa, on vous a fourni un numéro ou identifiant qui indique que vous pouvez travailler sur le sol australien, c’est ce numéro que vous devrez fournir à l’employeur au moment de la réalisation de votre contrat de travail ainsi que votre RIB.
C- La communication c’est la clé.
Parmi les premiers frais de départ, je vous conseille également d’investir dans un petit smartphone qui vous sera utile dans votre recherche d’emploi.
D – La recherche d’emploi.
Comme en France, vous pouvez faire ça à l’ancienne, c’est à dire, vous déplacer dans les différentes boutiques de la ville et déposer votre CV et lettre de motivation, c’est un bon moyen de découvrir la ville et cela vous permet d’avancer dans votre recherche.
Vous pouvez également recherchez des offres d’emplois sur les sites spécialisés comme Gumtree. Si vous recherchez un emploi en campagne (fruit picking), il y a un guide qui s’appelle le « harvest trail », il vous indique les lieux où ils sont en recherche de personnelle pour cueillir les fruits, faire de l’élagage, …
L’avantage de ce style de boulot (en campagne) c’est qu’il vous permettra de vous requalifier pour une nouvelle année de Working Holiday en Australie, (en tout cas c’était comme ça en 2012) . La seule condition c’est que vous fassiez 3 mois de travail en campagne.
E- Les principaux secteurs où ils recrutent des backpackers.
Vous pourrez trouver un emploi dans le secteur alimentaire, en tant que serveur ou plongeur (au restaurant, pas en mer ;), dans le domaine de la construction si vous avez de l’expérience dans ce domaine et dans les emplois agricoles (élagage, ramassage de fruits, travailler dans un ranch de l’outback, …).
F – La communication, toujours ! 🙂
Au-delà de la recherche d’emploi, il est important que vous soyez en communication avec d’autres voyageurs, ils pourront vous filer des bons plans, festoyer et peut-être, ferez vous un petit bout de chemin ensemble vers de nouvelles aventures.